Les poules pondeuses, des «machines industrielles»

écrit par Rudy Boutte · Documentation


Malheureusement, dans certains élevages français nos très chères poules pondeuses sont devenus de vraies “machines industrielles”. En 2018, environ 33 600 000 de poules exploitées au sein de cette production à échelle titanesque sont soumisent à des conditions de vie atroces et effrayantes.

Malheureusement, dans certains élevages français nos très chères poules pondeuses sont devenus de vraies “machines industrielles”. En 2018, environ 33 600 000 de poules exploitées au sein de cette production à échelle titanesque sont soumisent à des conditions de vie atroces et effrayantes.

Agissons maintenant

Vous n’êtes pas impuissant quant à l’amélioration de leurs conditions de vie, vous pouvez vous aussi agir simplement et rapidement pour faire changer les choses !

Que ce soit en boycottant les oeufs issus de batterie ou en signant la pétition lancée par L214 dans le but d’interdir l’élevage dans de telles conditions, vous avez le pouvoir de changer les choses.

Chaque action individuelle est un pas en avant vers le changement, marchons ensemble pour leur offrir une meilleure vie !

Signez la pétition : https://www.l214.com/stopcages/

Pour vous aider dans votre démarche, nous avons rédigé un Guide du consommateur pour choisir ses oeufs en magasin tout en respectant au mieux les conditions de vie des animaux : https://www.fasm85.fr/blog/comment-choisir-ses-oeufs-en-magasin-tout-en-respectant-au-mieux-les-conditions-de-vie-des-animaux.

Source : Ferme d’Animaux Sauvés de la Mort

Un constat alarmant

En effet, comme le révèle L214 dans ces images filmées en mars 2018, les élevages en batterie continuent d’exploiter les poules pondeuses dans d’atroces conditions.

Ce que vous pouvez découvrir dans cette vidéo n’est pas seulement un cas isolé mais bien la réalité des élevages en batterie. Sur 48 600 000 de poules pondeuses en France, quasiment 70% (33 600 000) vivent dans des cages dites “aménagées” pendant un an, avant d’être pour la plupart envoyées à l’abattoir. Pour les producteurs concernés, il s’agit généralement de rentabiliser au maximum ces pauvres animaux de la naissance à la mort.

 

Des vies entièrement exploitées

Comme vous avez pu le constater, les poules pondeuses des batteries vivent nombreuses dans des cages, privées de nombreuses libertés : gambader à l’air libre, gratter la terre, se reposer au soleil et profiter du beau temps.

De plus, disponible sur le site du ministère de l’agriculture et de l'alimentation, le processus d’exploitation d’une poule pondeuse est malheureusement désensibilisateur de la vie de ces dernières, et cela dès la naissance : “Les poussins mâles sont éliminés à la naissance, les poussins femelles sont sélectionnés et conservés. Les poulettes commencent leur cycle de ponte à l'âge de 4-5 mois et il dure environ 12-13 mois, pendant lesquels la poule peut pondre environ 300 œufs. En général la poule pondeuse fait un cycle de ponte avant d'être réformée et envoyée à l'abattoir [...]”. (Source : agrigulture.gouv.fr - “Le bien-être et la protection des poules pondeuses”)

 

Source : L214 - Éthique & animaux

 

C’est ainsi que les poules pondeuses sont vouées à être de réelles “machines industrielles”. D’autant plus qu’avant la ponte, dans des conditions de vie normales, la poule s’éloigne de ses congénères et prépare son nid pour être tranquille. Ce qui n’est plus possible quand on parle de cages “aménagées” (ou batterie) car elles sont entassées par groupes allant de 15 à 60 poules avec un espace de vie individuel de seulement une feuille A4. On décompte ainsi environ 16 poules au mètre carré.

Il arrive même que pour pallier au problème de l’espace trop confiné dans ce type d’élevage, les poules subissent ce qu’on appelle un “débecquage”. Une action relativement “barbare” qui consiste à couper partiellement le bec des poules afin d’éviter toute mutilation entre ces dernières. Il est généralement réalisé sur l’animal avec une lame chauffée à très haute température et à vif.

Sans oublier que ces pauvres animaux sont susceptibles de se blesser avec le sol grillagé : elles se coincent les pattes, et meurent très souvent des suites de leurs blessures.

Source : L214 - Éthique & animaux

 

Engagés auprès des animaux

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